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MATHAL
8 mars 2007

Jack Lang - Négation de la présomption d'innocence et pas d'excuses à ce jour

En septembre 2001 pour ajouter à notre malheur, Jack Lang, à l'époque Ministre de l'Education Nationale faisait cette lettre aux parents de l'école maternelle de Bucquoy. C'est purement et simplement  bafouer la présomption d'innocence. 

En dessous les lettres sur cette question.
Un clic sur la miniature pour agrandir et lire

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6_9_2001_Jack_N_gation_presomption_d_innocence

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4_02_2002_Jack_lettre2_aux_parents         

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r_ponse_de_Jack_21_12_2005 

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    Alain_le_4_janvier_2006

     .::.

Il est à remarquer que depuis que je lui ai adressé sa lettre d'origine c'est le silence total


* Et sur RTL >>>

La Question   Question_RTL   La Réponse  Réponse_J_Lang_RTL

Ci-dessus liens des fichiers mp3 - ouvrir ou télécharger

Copie de la transcription et des commentaires de Média-Ratings

Le copier/coller rendant "morts" les liens de l'article Voici le lien pour retrouver l'article original >>>>>> Media-Ratings

Jack Lang, la pédophilie et la présomption d’innocence : bravo Jean-Michel Apathie (RTL) !

Mis en ligne le 22 décembre 2005

Depuis le lancement de Media-Ratings en juin 2004, nous n’avons cessé de critiquer la complicité qui existe entre les journalistes et le personnel politique français.

Toutefois, Jean-Michel Apathie, interviewer sur RTL le matin entre 7h50 et 7h58, est un de ceux qui ose sortir de ce cercle de connivence, qui rend les journalistes complaisants avec les politiques, qui en retour les protègent lorsqu’ils en ont la possibilité.

Le mercredi 21 décembre 2005, Jack Lang en a été la « victime ».

Tout au long d’un entretien soutenu, Jean-Michel Apathie a questionné M. Lang sur de nombreux sujets et a conclu par l’échange suivant :

J-M Apathie : « En 2001, Jack Lang, vous étiez ministre de l'Education. Et, à cette époque, le mari d'une institutrice de maternelle, dans le Pas-de-Calais, avait été accusé de faits de pédophilie sur des enfants dont sa femme avait la charge.

Vous aviez dénoncé, à l'époque, par écrit, je vous cite : "les actes odieux et scandaleux commis par l'époux de la directrice". Cet homme, Alain Hodique, 60 ans, vient d'être blanchi par la justice et il a rappelé cette lettre que vous aviez écrit et qui, a-t-il dit, lui avait fait mal. »

Jack Lang : « Je ne peux pas répondre, comme cela, à une question qui m'est posée alors que je n'ai pas, sous les yeux, le dossier. »

JMA : « Vous vous souvenez de ce courrier, Jack Lang ? De cette affaire ? »

JL : « Je ne m'en souviens pas. »

JMA : « Vous avez lu cela, la semaine dernière ? »

JL : « Excusez-moi, je suis un garçon honnête et si je commets une erreur, je la reconnais. Si j'avais commis une erreur, je la reconnaîtrais. Je m'engage à voir de près ce dont il s'agit. Je ne connais pas ce dossier. Il n'est pas dans ma mémoire. »

JMA : « C'était la semaine dernière, dans les journaux. Vous n'avez pas regardé ?»

JL : « Je ne l'ai pas vu. Vous me l'apprenez à l'instant. »

JMA : « C'est vrai ? Je vous l'apprends ? »

JL : « Mais oui ! Bien sûr ! Et je vais regarder de près, et s'il y avait une erreur de commise, naturellement, en plus, personnellement, je suis tellement un militant de la présomption d'innocence, qu'effectivement, je me sentirais auteur d'une faute, si c'était le cas. »

JMA : « Alain Hodique, 60 ans, disait la semaine dernière qu'il attendait, de votre part, Jack Lang, des propos. Peut-être aurez-vous l'occasion de les lui adresser. »

Remarquons que dans cet échange, Jean-Michel Apathie a relancé à plusieurs reprises Jack Lang alors que ce dernier cherchait manifestement à éviter le sujet en prétendant ne rien savoir sur ce dossier ; ce qui semble peu probable puisqu’il est directement concerné par cette bavure judiciaire.

De plus, Jack Lang avait été poursuivi en violation de la présomption d'innocence devant le tribunal correctionnel d'Arras. Le tribunal s'était déclaré incompétent en avril 2002 et avait renvoyé l'affaire devant la Haute cour de justice, Jack Lang étant protégé par sa fonction ministérielle.

Par ailleurs, notons que lorsque l’on cherche sur internet plus d’informations sur cette affaire, on ne trouve presque rien, si ce ne sont deux liens.

Le premier vers France 3 :

« Non-lieu pour un homme soupçonné de pédophilie

France 3 - 15 déc 2005 ... Alain Hodique, qui a toujours affirmé son innocence, actuellement dans le Gers, a ... avocat a également demandé les excuses publiques de Jack Lang, ministre de ... »

Mais en cliquant sur ce lien, on s’aperçoit que cette page n’existe plus !

Aurait-elle été censurée ?

Le deuxième lien est une dépêche de l’Associated Press – « Douai: non-lieu pour le mari d'une institutrice incarcéré pour pédophilie » - où les faits sont rapportés de façon complète, et le rôle de Jack Lang y est clairement mentionné. Toutefois, cette page, qui était accessible jusqu’au 21 décembre 2005, a elle aussi disparu.

Si la relaxe d’Alain Hodique a été quelque peu traitée par les médias, notamment par Le Figaro du 15 décembre 2005, le rôle de Jack Lang a été bien souvent occulté. Cela n’a pas été le cas dans Le Figaro du jeudi 22 décembre 2005 qui revenait sur ce sujet et nous apprenait que l’affaire n’était pas close puisque le parquet général s’est pourvu en cassation contre Alain Hodique. Le quotidien national n’a, cette fois-ci, pas oublié de rappeler le rôle de Jack Lang dans cette affaire.

Signalons aussi Le Parisien/Aujourd’hui en France et l’émission de France 5, « Arrêt sur Images » du 18 décembre 2005, qui ont admirablement traité cette affaire en rappelant le rôle qu’y a tenu Jack Lang.

Peut-on alors imaginer que les autres médias se soient autocensurés, et n’aient pas cité la contribution malheureuse de l’ancien ministre de la Culture à ce lynchage médiatique, afin de ne pas l’irriter ?

On peut à juste titre s’interroger sur ce silence dans une affaire où l’honneur d’un homme a été sali par les médias et par le ministre de tutelle de l’époque.

Pour mémoire, rappelons que la biographie consacrée à Jack Lang, parue en janvier 2004 - Docteur Jack et mister Lang – avait été soigneusement ignorée par la quasi totalité des médias français, en dépit des qualités intrinsèques de l’ouvrage rédigé par deux journalistes chevronnés, Laurent Guimier et Nicolas Charbonneau.


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